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Juste çà

1 juillet 2004

http:www//abracadabar.fr Vernissage expositions

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Vernissage expositions "Lambeaux"

Un vendredi signé sous le signe de petits papiers collés qui donnent un résultat surprenant… C’est ce que réalise Julien Chastang, jeune artiste collagiste illustrateur, qui s’est découvert cette passion il y a quelque temps. « L'image dicte son éveil, sa couleur. Avec doute. Elans ... Dans un rêve d'enfant peuplé par la musique, et la contradiction. »…

Cinéphile et féru de poésie, JC aime à restituer ses émotions et les rapprochements qu’elles procurent dans des collages qui sont autant de petits morceaux de ressenti et d’imaginaire juxtaposés. Une image donne le tempo. Collage, peinture à l’huile au couteau, taches de couleur, telles des jaillissements à l’instar de la batterie qu’il pratique, textes manuscrits. Inutile de chercher vers quoi se tendent ses goûts car on devine, images en noir et blanc du cinéma muet (visages de Lilian Gish, Buster Keaton) et morceaux de textes, qu’ils tendent vers l’expressionnisme allemand et le surréalisme. Et puis, il faut également les regarder de près ses collages pour y trouver, parmi ces éléments que l'on croit disparates, soigneusement disséminées, quelques traces autobiographiques tangibles tels une photo de lui enfant, quelques mots précieux, silence, secret, parole, autant de pistes pour ceux qui veulent les suivre… Ce sera sur le verso de ses carnets de dessin d’enfant et d’adolescent qu’il réalisera ses premières œuvres.

Laissez-vous guider par votre subconscient, n’ayez pas peur d’arpenter les voies de l’onirisme et venez découvrir ce Vendredi 2 Juillet dès 18h, à l’occasion d’un vernissage, l’exposition « Lambeaux » de JC avec ses œuvres poétiques et déconcertantes qui ne vous laisseront pas indifférents…
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18 juin 2004

Charles Juliet 's Title

Rendez-vous pris sur ...

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20 mai 2004

En marge des instants

Quelquefois on va voir un film comme on va écouter un ami , prendre un verre avec lui et rentrer seul. Le dernier opus de Jean-Luc Godard "Notre Musique" a été présenté hors-compétition au Festival de Cannes ce mardi 18 et vient de sortir hier. De vifs éloges qui effacent tout , qui parlent certains du film , d'autres de JLG. On pourrait dire qu'il y a un peu plus de fluidité dans ce film qu'à l'habitude. Comme si Godard retrouvait Genève filmé "à la main" dans "Le Petit Soldat". Une nouvelle fois , il offre des instants inspirés et d'autres ratés. JLG n'est plus cinéaste mais un peintre qui travaille avec ses gouaches , sons et images , citations , collages de livres , de plans . Réflexions obscures ou habitées sur la guerre , le monde en ruine . On a dit du film qu'il était triste. Non, plutôt cassé , chargé , râté (il faudrait parler du thème du râtage à l'oeuvre dans ses films des années 80-90). Godard se parodie , se pille dans "Notre Musique ( citation de "l'abeille morte" de "Nouvelle Vague"; Sarajevo filmée comme une découverte en taxi comme le Genève de son Petit Soldat ; leçon de montage comme dans "JLG/JLG"). Les films de Godard ne parlent plus qu'à des spectateurs afficionados . Hier quelques sièges se vident , deux spectateurs sortent . L'artiste serait heureux , lui aimant "les salles de cinéma au 3/4 vides"...Certes on peut ressortir peuplé, changé par "Notre Musique" ou abruti , sans goût dans les yeux .Le film divisé en trois parties offre des variations autours des motifs de l'Enfer, du Purgatoire et du Paradis. La première et la dernière partitions de dix minutes sont peut-être les plus belles , les plus chaloupées , les plus grisantes. Le montage d'images de guerres , de corps déchiquetés , d'actualités est stylisé, "signé" grâce à une musique (Valentin Silverstrov?). La deuxième partie est plus chaotique , collée , bourrée de citations, d'emprunts, d'amorces de réflexion, avec des vues documentaires sur la ville, de philosophes qui solliloquent . La dernière , pacifiée , "non parlée".Toujours un mélange d'ennui , puis d'intérêt face à ses films lorsque soudain on se laisse envahir , après le fracas intellectuel et ses non-personnages , désincarnés , filmés à contre-jour , par une musique , un art assez mélancolique ( la seule chose que Godard sait peut-être sauver aujourd'hui). Télérama se demande si l'artiste peut encore parler au public. Un film n'a pas besoin de communiquer , mais de respirer à sa façon. Alors après on sort et on marche . Il y a des paroles qui fusent parmi un couple devant moi "Si tout le monde savait décortiquer les images comme lui, on serait moins idiot". Ne pas penser, ressentir. La leçon de Bresson. Le problème avec Godard , c'est de penser, de dire sur ses images , alors qu'il faudrait "perdre le fil"... comme disait Valéry.
13 mai 2004

Quelques images de ce vernissage d'avril autour

Quelques images de ce vernissage d'avril  autour des "Nouveaux Réalistes"... Remontons au premier jour de ce blog .

      Au vernissage ( au 123 rue Vieille du Temple - 3ème) , je revois les toiles deRaymond Hains , de Philippe Villegle aperçues une semaine auparavant . Elles sont "à ravir" . Lacérées , déchirées...

                                     

Belles impressions de temps écorchés , d'espaces vidés , criards , abandonnés , puis exposés. Il y a une toile du grand Rotella également , et Dufrêne poète lettriste lacérateur d'affiches qui m'impressionnent.

                                         

 

 L'ambiance est détendue . J'achète le petit livre consacré à Raymond Hains d'Illéana Cornéa. Obtention de dédicaces au bout de vingt minutes.

                                             

Quelques photos glanées pendant ce laps : sourires de l'artiste , chapeau de Villegle, casquette de R.H....

                                                                    

 

 

                                                                                               ... Je repense à ces éclats de Rotella

 

13 mai 2004

Se donner du temps pour la création . Nous

Se donner du temps pour la création . Nous discutons dans un café , le "Trois Pièces Cuisines", rue des Dames musique et art avec Ph. jeune musicien qui a des réserves de printemps dans la tête . J'ai reçu une lettre de N.B. ,peintre, il y a quelques jours, qui souligne cette phrase " Il faut laisser du temps au silence". La toile est blanche , "enfant travaille". futur8.tiff
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5 mai 2004

Des répliques amusantes dans "Eau Sauvage" de

Des répliques amusantes dans "Eau Sauvage" de V.Mrejen. Attente dans un Café de Luxembourg , où je mange une galette jambon . "La pluie qui tombe " au dehors. Daniel Darc fait la couv' des Inrocks. Epoque d'attitude. M'en vais lorgner du côté de  chez Vincent G. . Son "Brown Bunny" d'essence mélancolique  fuit et se perd dans une errance , à des moments , arty-ficielle. Le film est singulier , nourri d'intuitions , (dé)culotté. Budd Clay ,solitude d'un ange , perte sur des routes d'Amérique qui n'en finissent pas mais offrent des moments musicaux de bravoure .Warhol, Cassavetes ...quelque part dans le travail des plans. Présence de V.G. au plan . Quelque chose d'indicible me plait , passé certaines afféteries de style.

    D é c o l l a g e    -           

 

4 mai 2004

Samedi 24.04 Ca y est , l'accrochage est fini.

Samedi 24.04 Ca y est , l'accrochage est fini. Les lambeaux , encadrés. Le vernissage aux Voûtes ouvre ses portes vers 18 heures. Quelques visiteurs. La lumière installée par E. est belle , quatre spots en hauteur. Dans ces moments là , on attend des amis d'intérieur , rares. Fabrice, John , Bernard, Matt, Ludovic, Philippe, Yves , Jérôme, Yvan... La soirée autour du Purgatoire , organisée par Le Crochet de la Cédille épouse le théâtre , les arts plastiques , la musique (bruitiste), le cinéma expérimental .Quelques bocks et limonades plus tard , je rentre seul et peuplé. Des collages en cartes postales sont partis, comme des dédicaces enfouies. Vendredi 30.04 Enlèvement de tableaux chez un peintre, A.B. . Emballant devant sa longue toile inspirée , il me prend en photo. Lui : " Vous avez les mêmes teintes que le tableau.Sauf qu'il faudrait poser nu". Comme ses cinq Graces sortant de l'océan...Il a une Galerie Rue de Seine, 75 ans , et peint quotidiennement. Toiles majestueuses, lumières d'aurore , silhouettes féminines , effacement. Lecture de Valérie Mrejen , sur un banc de Saint-Sulpice , assez douée pour le monologue , histoire d'un amour qui traîne par là , "L'Agrume". " Mais la raison essentielle , celle qui rendait inutile un examen approfondi des autres , était que Harry ne voulait surtout pas que sa vie soit régie ou gênée en aucune manière par les désirs ou les besoins d'autrui " . -Hubert Selby Jr.
18 avril 2004

Dimanche 18 - Ca a commencé comme çà. Un ami a

Dimanche 18 - Ca a commencé comme çà. Un ami a créé cet espace en secret. Il y aurait des choses vues , entendues, à dire , quelques framents , des impressions au fil d'un carnet .Art, poésie , passages, livres, évocations. Ne pas se fixer de but ," perdre le fil "peut-etre pour mieux se (dé)livrer... Commençons ... Expo Galerie Véronique Smagghe - Au vernissage ( au 123 rue Vieille du Temple - 3ème) , je revois les toiles de Raymond Hains , de Philippe Villegle aperçues une semaine auparavant . Elles sont "à ravir" . Lacérées , déchirées...Belles impressions de temps écorchés , d'espaces vidés , criards , abandonnés , puis exposés. Il y a une toile du grand Rotella également , et Dufrêne poète lettriste lacérateur d'affiches qui m'impressionnent. L'ambiance est détendue . J'achète le petit livre consacré à Raymond Hains d'Illéana Cornéa. Obtention de dédicaces au bout de vingt minutes. Quelques photos glanées pendant ce laps : sourires de l'artiste , chapeau de Villegle, casquette de R.H.... Deux petits godets de vin blanc plus tard... En marchant sous la pluie , je regarde le livre aux pages attachées qu'il faut déchirer au coupe-papier , à l'ancienne ( le travail de l'artiste continue même après la vision des toiles :-)). Je repense à ces éclats de Rotella , de Villegle surtout , un maître des "Nouveaux Réalistes"... Vagues souvenirs d'une vision de "Mauvais Sang" de Leos Carax , ces grands panneaux d'affiches de métro , aux couleurs lacérées , déchirées ... Tilt . Emprunts par ce cinéaste. On emprunte des choses. Nous venons de l'art des autres. Le dernier Divine Comedy " Absent Friends" a des allures de Scott Walker . aimable écoute , pendant que je griffonnais... à bien-tôt
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